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1/18/2005

Le véritable smorgasbord (partie 1)


À nouveau, je suis attablé dans mon précieux café pour un petit trio café/prise de nouvelles & gossage divers/mise à jour du blogue. Pourquoi donc? Parce que ça fait un petit moment que le cordon quasi ombilical me reliant à internet était inactif (faut dire que le café est fermé le lundi et que ses heures d'ouverture extrêmement restreintes le dimanche le font pour ainsi dire disparaître de mon radar) et aussi (surtout) parce que j'ai beaucoup de difficulté à obtenir un studio, pardon, une salle, pour pratiquer ces temps-ci... Dans les premiers moments de mon séjour, Géry m'avait demandé si j'avais du mal à trouver un piano. « Non, ça va très bien », je lui avais répondu; j'étais parvenu à chaque fois à en avoir un — faut croire que c'était la chance du débutant...

Le Conservatoire fonctionne selon un système de « prêt de salle ». J'explique. À mon arrivée, je dois demander à l'accueil une salle — avec piano, s'entend... S'il y en a une de libre, je fournis ma carte de restaurant (une carte que le personnel de la cantine du Conservatoire débite lorsque j'y mange; je n'ai pas encore beaucoup fréquenté l'endroit) en échange de la clé du local qui m'est assigné. Si aucun local avec piano n'est disponible, il existe tout de même parfois la possibilité de « déloger » (c'est le terme officiel) quelqu'un qui a dépassé les 2 heures d'utilisation à laquelle on doit supposément se restreindre.

Petite parenthèse sur mes tribulations avec les gens à l'accueil: ma première rencontre avait été très « smooth », très simple — l'employée en poste à ce moment semblait particulièrement expérimenté et peut-être aussi habituée aux singularités des demandes des étudiants étrangers (?) Mes rencontres ultérieures ont demandé un peu plus d'efforts de ma part. D'abord, je demande un local en utilisant un langage qui fait apparaître de multiples points d'interrogation sur le visage de l'employé (« Je voudrais réserver [on parle plutôt d'un prêt...] un studio [un studio? une salle...] pour pratiquer [hein? ah, travailler...]). Mais j'avais un peu prévu le coup, et rapidement, j'étais prêt à lancer plusieurs mots équivalents pour me faire comprendre...

Au départ, j'avais l'impression que le système du Conservatoire permettait une gestion des locaux plus optimale que le « libre-service » en vigueur à la Faculté. L'expérience plus prolongée que j'ai maintenant de ce mode de fonctionnement m'a fait mettre en doute mon jugement initial. La souplesse du non-système de la Faculté a ses avantages...

Ces derniers jours, j'avais tendance à me présenter au CNSMD en après-midi, profitant du matin pour effectuer des tâches diverses/courses, visiter un peu... ou faire la grasse matinée; il semble que je devrai réviser ma tactique — je crois qu'avec cet horaire, je me fais avoir avec les cours, qui mobilisent plusieurs salles et sont de surcroît indélogeables. Je tenterai à nouveau ma chance ce soir et pour les prochains jours, j'essaierai de me lever très tôt.

Petite parenthèse sur le « lever tôt ». Jusqu'à présent, chaque tentative de réveil réellement matinal, pourtant édictée avec une grave solennité en mon for intérieur au moment de me coucher (« OK, je me lève tôt demain matin — pour-de-vrai »), s'est soldée par un lamentable échec. Faudrait peut-être que je me couche un peu plus tôt... Pourtant, ce ne sont pas des heures complètement indues... Aussi, j'ai un peu de mal à m'endormir à l'occasion, ce qui n'est pas vraiment habituel pour moi. J'avais entendu quelque part que ça prenait environ 3 semaines pour s'habituer complètement à un nouveau rythme circadien après un décalage horaire, mais ça me paraissait (et ça me paraît toujours) grandement exagéré... Peut-être est-ce une question de lumière: je devrais ouvrir complètement les volets près de mon lit.

Pendant que je cause Conservatoire, je devrais peut-être profiter de l'occasion et squeezer un peu le sujet. L'endroit est vraiment superbe — les photos devraient apparaître un peu plus loin. J'ai eu 2 cours avec M. Moutier (Géry de son prénom) jusqu'à présent; j'ai déjà joué mon programme Schubert/Schumann... Géry souhaitait aborder du neuf avec moi — voilà pourquoi je me suis lancé dans Debussy (à sa suggestion). J'ai rencontré (brièvement) 3 de ses élèves. À la fin du mois de janvier, une « escapade » de 5 jours à Freiburg (à la Freiburg Hochschule für Musik) est prévue. S'y rendront Géry et la vaste majorité des étudiants en piano du Conservatoire, je crois. Si tout va bien (pas de problèmes administratifs/de billet d'avion/etc.), je devrais pouvoir y participer! Aussi: je dois rencontrer le professeur responsable du séminaire d'analyse (XXe siècle) ce jeudi, pour, ben, tout — je n'ai aucune idée de la façon dont on procédera. Hier, j'ai assisté à un récital d'une violoniste du Conservatoire. Elle est en « perfectionnement », ce qui correspond je crois au stade le plus avancé des études au CNSMD. Elle avait un gros — et long! — programme. Le trio piano/violon/cor de Brahms qui clôturait le concert gérait pas mal...

Ah oui: il s'avère que Géry connaît très bien Tristan Murail... et aussi Roger Muraro, respectivement compositeur et interprète d'une pièce sur laquelle je compte passer un bon bout de temps pour mon doc (Territoires de l'oubli). Disons que ça peut toujours être utile...

Bon, mettons un terme — pour le moment — au sujet Conservatoire...

... et poursuivons la chronique photo (qui s'inscrivait, on s'en souviendra, dans le segment Vif Du Sujet de notre chronique) à peine entamée dans la dernière entrée et en criant besoin d'avancées dignes de ce nom.

Voici d'abord une photo d'un trolleybus.

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Ces véhicules parcourent une large partie de la ville — en tout cas, dans les coins que j'ai explorés, ils n'étaient jamais très loins. J'aime beaucoup — l'allure générale, les câbles, le bruit qui annonce leur proximité (un « swooosh » relativement discret), le caractère écologique, c'est tout bon (coucou S!). Je dois toutefois admettre qu'au début, je les trouvais un peu intimidants. Ces machins me semblaient résolument engagés dans une course inexorable vers leur destination, absolument incapables de souplesse dans leurs déplacements et nullement rompus aux secrets de l'arrêt intempestif, ce gentil ami qui permet d'épargner la vie de pauvres piétons (« Y a des « antennes »... pis des câbles... et ça swoooshhe — comment veux-tu que ça s'arrête, ce truc? »). En voisinant prudemment la bête, j'ai pu constater qu'elle était capable de toute la flexibilité nécessaire pour négocier virages, arrêts et ajustements divers. Je demeure malgré tout un peu étonné lorsque je vois ces machins entreprendre un virage... Aussi, un truc me mystifie: je suis convaincu d'en avoir vu un, un jour, avec ses trolleys abaissés... et il roulait! De deux choses l'une: ou ces véhicules sont équipés d'un système de propulsion hybride ou j'étais la proie d'une hallucination. Allez savoir...

Je pourrais d'ailleurs m'étendre longuement sur le sujet des déplacements urbains. En commençant par le réseau intriqué de boulevards, rues, places, impasses qui semblent fuser de toute part, dans un arrangement un peu chaotique, du moins pour le néophyte. À mon arrivée, je me perdais à peu près à chaque deux pas, même dans les cas où j'avais un plan à portée de main. Graduellement, je m'y suis fait, bien sûr: j'ai développé mes « trails de lièvre » (hello J.-P.!) et je peux m'orienter avec une relative aisance dans les quartiers que j'ai explorés (jusqu'ici, essentiellement les 1er, 2e, 4e, 5e et 9e arrondissements). Et puis il y a la question des automobilistes, qui adoptent souvent un comportement se situant, du moins pour le regard d'un étranger nouvellement débarqué, encore une fois, plusieurs degrés plus haut sur l'échelle combinée de l'imprudence et de la témérité. Réunissez ceci avec celà, l'enchevêtrement routier et le comportement de matamore, et vous obtenez un cocktail plutôt explosif. Mais, bon, on s'y habitue, à ça aussi...

Hmm, j'imagine qu'y faudrait que ça progresse un peu, sinon la sortie du bois ne sera pas pour un avenir prochain...

Voici maintenant un haut de sculpture qui mérite qu'on s'y attarde un petit instant:

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Remarquez l'oiseau posé sur ces têtes: si vous voulez mon avis (se reporter au lion avec lequel vous êtes déjà chummy, il y a comme un thème), il a l'air passablement indifférent au « chant des canuts » qu'entonnent pourtant avec ardeur, dans l'intemporel lyonnais, ces deux individus.

Maintenant, reculez d'un pas ou deux et admirez ce troublant diptyque:

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C'est du Duchamp actualisé. Presque.


Sur les pentes de la Croix-Rousse

Voici le chemin que j'emprunte pour me rendre au Conservatoire.

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En toile de fond, la Saône; observez la présence des fameuses Marches Maudites. Vous ne les connaissez que trop bien, ces marches trop longues et pas assez hautes... vous savez, ces marches qui mènent tout droit aux cercles intérieurs DE L'ENFER! Je me demande constamment si je dois les prendre deux par deux; il se trouve que ni cette approche, ni la manière traditionnelle n'est réellement satisfaisante.

Rendu au bas de la pente, une inscription atteste fièrement ce que je vous racontais plus tôt: Napoléon was bel et bien here.


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Quelques pas de plus et nous voici maintenant aux abords de la Saône.


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Sur le pont du Maréchal Koenig (curieusement, ils n'utilisent pas de trait d'union ici dans les noms de lieu/de chose), le dos au Conservatoire, le regard est maintenant porté vers une fortification longée en descendant la pente.


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Petite vue sous le pont:

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Un peu plus loin (remarquez la feuille magique, comme maintenue en l'air par quelque force surnaturelle):

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Je m'arrête ici: un mystérieux bogue dans le codage HTML de Blogger rend l'édition de la page d'une lenteur insupportable. (Des erreurs sans fin dans le code HTML: j'espère que votre fureteur capotera pas et va afficher la page à peu près décemment...) Et puis, ça tombe bien, il est temps que je m'arrête.