Le véritable smorgasbord (partie 2)
D'abord, une excellente nouvelle: c'est confirmé pour Freiburg! J'ai mes billets d'avion (et de train). Je pars le 28 janvier (bientôt!), je reviens le 5 février. Woo-hoo!
Je suis également en mesure de proclamer "mission accomplie": j'ai réussi à me lever tôt (7h30!) aujourd'hui! Même si je suis finalement arrivé au Conservatoire un peu plus tard que prévu (faut quand même pas que je fasse tout d'un coup; il n'y aurait plus de place à l'amélioration et le moteur d'existence qui consiste à vouloir en faire un peu plus et à réaliser mon rêve olympique serait disparu...), j'ai tout de même pu obtenir un box (studio sans fenêtre). Deux relativement bonnes séances de pratique, un déjeuner (acception française du terme) à la cantine et une nouvelle écoute de Territoires de l'oubli, avec la partition — pas de changement, je suis toujours médusé à la fin de l'exercice, à la fois par l'ampleur de la chose et par mon inconscience à vouloir apprendre ladite chose. Je vais peut-être tenter une dernière petite shot de pratique après avoir soupé... et puis, ensuite, peut-être aller voir un petit film? (L'autre rive, de David Gordon Green [pas encore 30 ans, c'est son 3e film...]; j'avais vu All the Real Girls de lui — des choses fascinantes [très bonne scène introductive, moods/atmosphère bien capturés, photo impressionnante, etc.], quelques trucs un peu exaspérants [les rares développements de l'histoire ne convainquent pas toujours, certaines images un peu sucrées sur les bords...]. Ce dernier film promet d'être différent de ses deux précédentes réalisations, en ce qu'il renferme apparemment un plot, de l'action [!])
Maintenant que nous sommes bien en selle, poursuivons donc la photo-chevauchée à travers Lyon.
Voici une vue du pont que j'emprunte pour traverser la Saône; en arrière-plan, Fourvière (j'y reviendrai) et une tour de télécommunications.
Le Conservatoire
Le voici, le voilà. Anciennement un couvent, puis une école de médecine vétérinaire (la première au monde, apparemment)
Le voici, le voilà. Anciennement un couvent, puis une école de médecine vétérinaire (la première au monde, apparemment)
Voici la cour intérieure de l'établissement:

À l'intérieur maintenant; ce corridor donne accès à la médiathèque.

Je termine mon survol de corridors — celui-ci est situé dans la partie plus récente du bâtiment.

De la lumière à revendre, des fauteuils: ça nous prend ça, à la Faculté! J'ai milité avec ferveur pour réaliser quelque chose de vaguement approchant; j'avais affectueusement baptisé le projet du doux nom d'AASAB (pour Aire Auxiliaire de Sustentation et d'Atteinte de la Béatitude). Ça ne s'est malheureusement jamais concrétisé, à mon grand désarroi...
Nous voilà maintenant à l'arrière du bâtiment.
Nous voilà maintenant à l'arrière du bâtiment.

Pas mal, non? Évidemment, la photo est prise un peu en hauteur; il y a des pentes d'un bord et de l'autre de la Saône.
Autre vue de la « cour arrière »... À droite, la partie récente du bâtiment, qui abrite notamment la salle de concert Varèse.
Autre vue de la « cour arrière »... À droite, la partie récente du bâtiment, qui abrite notamment la salle de concert Varèse.

Un autre cliché de la rotonde (j'adooore):

Le dos à la rotonde, voilà ce qu'on voit:

Ainsi se termine la portion ReMax/Conservatoire.
Je passe maintenant à Vaise, qui correspond à peu près au 9e arrondissement, c'est donc tout près du Conservatoire. Pour me rendre là, je ne fais que marcher sur le Quai machin-truc (Saint-Vincent?), longeant donc la Saône. Après un court moment, j'aboutis ici:
Je passe maintenant à Vaise, qui correspond à peu près au 9e arrondissement, c'est donc tout près du Conservatoire. Pour me rendre là, je ne fais que marcher sur le Quai machin-truc (Saint-Vincent?), longeant donc la Saône. Après un court moment, j'aboutis ici:

Je me tiens dans un de ces endroits où la circulation automobile/piétonnière est plutôt chaotique... Quand même, la perspective que permet une telle géographie urbaine est très intéressante.
J'ai aperçu quelques graffitis politiques dans la Croix-Rousse et dans Vaise. Ici, un quasi-babillard où s'affiche le CNT (je constate à l'instant que le CNT, c'est ceci) — je trouvais la juxtaposition gratuitement cocasse:
J'ai aperçu quelques graffitis politiques dans la Croix-Rousse et dans Vaise. Ici, un quasi-babillard où s'affiche le CNT (je constate à l'instant que le CNT, c'est ceci) — je trouvais la juxtaposition gratuitement cocasse:

Une autre intersection (est-ce vraiment le mot juste, avec les enchevêtrements lyonnais?) vaisienne:

Place Bellecour
OK, téléportons-nous dans le 2e arrondissement, dans ce qui est supposément la plus grande place de France — mais ça, je l'ai déjà dit...
OK, téléportons-nous dans le 2e arrondissement, dans ce qui est supposément la plus grande place de France — mais ça, je l'ai déjà dit...

Encore une fois, en arrière-plan, Fourvière + tour. Dans un autre ordre — tirez vos conclusions...
J'ai maintenant le dos à cette même Place:
J'ai maintenant le dos à cette même Place:

La FNAC (où j'étais allé ce jour-là, comme je vous ai déjà dit) et le cinéma Pathé (plutôt grand public) se trouve dans la rue de droite. Je vous ai déjà parlé de la cohue qui régnait dans la FNAC; le pire, c'est que les soldes n'étaient même pas encore commencées (du moins, je crois: mes repères temporels de ces moments ne sont pas d'une fidélité à toute épreuve). Les soldes, ça correspond à une période où les Français entrent dans une frénésie de consommation. C'est une folie furieuse probablement comparable au Boxing Day durant les premiers jours (?)... et ça dure environ un mois. Chaque vitrine de magasin affiche ostensiblement ses affichettes/inscriptions/lettrages/mises en scène « soldes ».
Pour ma part, je n'ai pour l'instant acheté que quelques disques (je sais, vous êtes renversé par la surprise...). En fait, je ne savais même pas que les soldes avaient débuté lorsque j'ai conclu mes achats. Un disque de Scelsi (dur à trouver?), un « opéra » de Morton Feldman, « Neither » (épuisé), une version de Pierre et le Loup de 1956, par Rojdestvenski, narrée par Gérard Philipe, la cheûûûûûne Magelone par Di Fi-Di et Richtie, live, deux disques d'Aimee Mann (qui a signé plusieurs des chansons qu'on entend dans Magnolia — en fait, qui ont carrément donné le coup d'envoi au film), un disque de Muse (une sorte de clone de Radiohead — évidemment, pas dans la même ligue, mais bon, ça s'écoute) pas distribué localement en Amérique, deux EP de Belle and Sebastian (celui qui s'intitule « Books » est vraiment très bon — deux excellentes nouvelles tounes, « Your Cover's Blown » et « Your Secrets »...). Le tout à des bon prix; je n'achète rien si c'est pas une aubaine ou quelque chose de dur à trouver chez nous — préférablement, les deux.
Je tire ma révérence ici. (C'est un peu fastidieux de placer ces images sur le blogue; plusieurs étapes sont nécessaires et bon, tout le processus n'est pas exactement optimal. Bref, les minutes passent... et passent...) Manger manger. (Dommage, quand même, je commençais juste à avoir une bonne vitesse de transfert pour mon torrent Photoshop — qui est presque terminé...)
Pour ma part, je n'ai pour l'instant acheté que quelques disques (je sais, vous êtes renversé par la surprise...). En fait, je ne savais même pas que les soldes avaient débuté lorsque j'ai conclu mes achats. Un disque de Scelsi (dur à trouver?), un « opéra » de Morton Feldman, « Neither » (épuisé), une version de Pierre et le Loup de 1956, par Rojdestvenski, narrée par Gérard Philipe, la cheûûûûûne Magelone par Di Fi-Di et Richtie, live, deux disques d'Aimee Mann (qui a signé plusieurs des chansons qu'on entend dans Magnolia — en fait, qui ont carrément donné le coup d'envoi au film), un disque de Muse (une sorte de clone de Radiohead — évidemment, pas dans la même ligue, mais bon, ça s'écoute) pas distribué localement en Amérique, deux EP de Belle and Sebastian (celui qui s'intitule « Books » est vraiment très bon — deux excellentes nouvelles tounes, « Your Cover's Blown » et « Your Secrets »...). Le tout à des bon prix; je n'achète rien si c'est pas une aubaine ou quelque chose de dur à trouver chez nous — préférablement, les deux.
Je tire ma révérence ici. (C'est un peu fastidieux de placer ces images sur le blogue; plusieurs étapes sont nécessaires et bon, tout le processus n'est pas exactement optimal. Bref, les minutes passent... et passent...) Manger manger. (Dommage, quand même, je commençais juste à avoir une bonne vitesse de transfert pour mon torrent Photoshop — qui est presque terminé...)
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