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2/13/2005

Le livre tibétain des portes coulissantes


J'ai réussi — contre toute attente! — à me rendre à temps à l'Auditorium Ravel pour le concert, ce soir. C'était l'Orchestre National de Lyon, dans un programme Bruckner (3e symphonie) et Zender (chef pour tout le programme... et compositeur de la pièce qui précédait le Bruckner, un concerto pour violoncelle).

L'oeuvre pour violoncelle et orchestre s'intitulait Bardo; c'est une référence au Livre tibétain des morts. J'ai trouvé que ça avait ben de l'allure comme pièce. Dans l'orchestre: des cordes, de la percussion, 2 pianos (accordés à distance de quart de ton). Dans la salle: un groupe de cuivres et un groupe de bois. Le violoncelliste utilisait un archet inspiré de la période baroque (incurvé et plus souple, je crois), ce qui créait une sonorité assez particulière. À mes oreilles, ça sonnait un peu comme un mix de Scelsi et du Bartók de Musique pour cordes, percussion et célesta. Disons.

Le Bruckner m'a laissé un peu froid. Je ne sais pas précisément à quoi c'est imputable. Une chose est sûre: l'acoustique de la salle est un peu étrange, du moins, elle l'était de l'endroit où j'étais assis (premier balcon; je me suis encore fait refiler un billet à un tarif des plus préférentiels par un type qui en avait un en trop — ça m'a allégé de 10 euros). Un des aspects les plus frappants de cette étrangeté acoustique était la propagation sonore très curieuse des cuivres lors de leurs gros climax. Je crois que quelqu'un m'avait déjà parlé des problèmes acoustiques de cette salle.

Parlant de salles acoustiquement problématiques, j'apprenais récemment que le projet de salle pour l'OSM maintenant favorisé par le gouvernement le plus prêt de « l'hémisphère en-haut-des-États-Unis » tient essentiellement en une rénovation du théâtre Maisonneuve de la PDA. D'après ce que j'ai lu, les enchaînés de presse du ministère de la Culture (mené d'une main de goretex par Line-Beauchamp-en-passant-ne-devait-elle-pas-être-mutée-à-l'Éducation-dans-le-remaniement-ministériel-qui-n'a-pas-eu-lieu-celle-là?) ne se dérobent même pas dans leurs commentaires et confirment plus ou moins la chose. Et il semble que ça fait royalement chier les compagnies de danse et de théâtre (qui sont probablement responsables de la « fuite » de l'information)...? À suire...


Vous connaissez probablement les enseignes lumineuses pétaradantes qui annoncent en France la présence d'une pharmacie — vous savez, ces néons verts formant une croix plus ou moins tridimensionnelle et flashant selon tous les patterns qu'on puisse imaginer? (PHARMACIE! PHARMACIE! JE SUIS UNE PHARMACIE!!!!!! IL FAUT QUE VOUS ALLIEZ À LA PHARMACIEEEEEEEEEEE!!!!!!!!) Malheureusement immanquables. C'est quand même curieux qu'il n'y ait pas un pharmacien rebelle quelque part qui refuse d'adhérer à cette pratique, vous trouvez pas? Récemment, j'ai pris conscience d'un autre « phénomène commercial » atteignant un niveau de récurrence assez troublant. Une quantité incroyable de boulangeries/pâtisseries sont pourvues d'une porte vitrée coulissante à ouverture (et fermeture) automatique. Pourquoi? Parce que la manipulation de portes est une entreprise laborieuse (et potentiellement létale?) lorsqu'on a une baguette dans les mains? J'imagine que c'est une explication logique... Je ne sais pas si c'est répandu dans toutes les zones urbaines de France ou si c'est typiquement lyonnais.... En tout cas, cela méritait clairement d'être relevé dans ces pages qui, on le sait, ont toujours été un milieu optimalement nourricier et dorlotant pour de tels faits.


J'ai réussi à rater le concert d'Aline, vendredi soir (appréciez la transmutation qu'opère la positivisation de la phrase). Bouh. Je savais toutefois que ce n'était pas dramatique, parce qu'elle m'avait dit que le concert est repris dimanche, dans un autre lieu. J'étais pourtant sûr d'avoir assez de temps, hier... Mais le site web qui s'occupait de mettre au point mon itinéraire a fini par m'informer que ça prenait au-dessus d'une heure pour me rendre à un endroit qui, pourtant, ne me semblait pas si éloigné... J'étais malgré tout assez fâché de l'avortement du projet; j'espère que ça s'est bien passé pour Aline (quoique si elle réagit moindrement comme ses collègues CNSM-iens, elle considérera sûrement sa « performance » avec dédain; j'avais constaté, un peu surpris, que c'était systématique lors du concert qu'on a donné à Freiburg — et c'était encore plus marqué que ce qu'on peut entendre chez nous).


Films?

J'avais créé une catégorie « point d'interrogation » pour deux films: Terre promise, d'Amos Gitai et Innocence, de Lucile Hadzihalilovic.

Terre promise
Le parcours de jeunes filles russes/de l'Europe de l'Est (? en tout cas, une d'entre elles est estonienne) entraînées dans un réseau de prostitution et emmenées en Israël. Je trouvais le film d'un certain intérêt... jusqu'à la scène finale. J'ai l'impression que ce genre de scène constitue une marotte pour le réalisateur, parce que ça ressemble en tous points à sa contribution pour le film 11'09''01. Dans les deux cas, une scène de catastrophe (bombe vs. incendie), avec une caméra qui tournicote dans un chaos qui n'en finit plus de finir, mais qui est étrangement silencieux et lent. Le comportement des gens durant cette scène ne me semblait pas crédible; aussi, les agissements/motivations d'une Britannique (dont le rôle devient primordial quelques minutes plus tôt), de même que les rapports qui la lient avec les autres personnages, me sont totalement incompréhensibles (lisez les commentaires sur IMDb: vous verrez que les gens sont dans un même brouillard...). Ça finit drôlement mal un film bien amorcé...

Innocence
Dans une forêt complètement isolée du monde extérieur, des jeunes filles apprennent la dance et les sciences naturelles. C'est quand même pas mal comme prémisse... C'est en fait le sujet d'une nouvelle (titre français: quelque chose comme L'éducation corporelle des jeunes filles) dont le film s'inspire. À la sortie du cinéma, je me doutais que c'était d'une nouvelle que provenait la trame du film. Le film souffre en effet du problème qui affecte à peu près 80 % (statistique gratuite offerte gracieusement par Statotruc) des films inspirés d'une nouvelle: ils manquent de jus en cours de route. Le matériau d'origine a pour ainsi dire été « blowé » pour prendre les proportions d'un long métrage — et ça paraît. Dommage, parce que c'était sacrément prometteur. Superbe ambiance, vaguement lynchienne. Pendant les 30 premières minutes, on s'interroge constamment sur le de kessé ça de l'affaire et sur la tournure que vont prendre les événements (interrogations pouvant être résumées en 3 mots: what the fuck?). Au fur et à mesure que le film progresse (à coup de longues scènes de jeunes filles qui jouent dans l'eau, de longues scènes de jeunes filles qui dansent, de longues scènes de jeunes filles qui marchent dans la forêt), l'absence d'explications devient de plus en plus exaspérante. Je veux bien qu'on préserve le mystère, que la progression catatonique des aspects comment et pourquoi résulte d'un choix narratif délibéré/réfléchi, mais y a toujours ben une limite. ('Stie.) Manque de matière, de jus. Au final, donc, une expérience profondément frustrante.


Film vu bien plus récemment
Est-ce que ça a joué chez nous, déjà? Je ne crois pas. En tout cas, quand ça sortira en salles ou en DVD, pitchez-vous là-dessus, c'est dans le très bon. Et j'ai nommé Mondovino. Documentaire où Jonathan Nossiter — réalisateur et [jadis?] sommelier, si je me souviens bien — se transforme en globe-trotter pour aborder la question de la mondialisation du vin, comme le titre l'indique si gentiment. C'est vraiment vraiment bon. Il parvient à se glisser partout, le petit coquin: il fraye aussi bien avec des producteurs du terroir français qu'avec les familles aristocratiques d'Italie ou des oenologues friqués (en fait, un oenologue)... sans oublier l'élite de Napa Valley (Mondavi et cie; les Mondavi constituent d'ailleurs un élément central dans la « dramaturgie » du film — la parenté avec le titre du film ne vous aura sûrement pas échappé...). Je vous assure que je ne pourrai plus regarder une bouteille de vin de la même façon maintenant... (En passant, son film [de fiction] Signs and Wonders est aussi tlès bon — cruellement méconnu. Recommandé.)

À partir de maintenant, je mets de côté les films plus ordinaires; je ne ferai une place qu'aux « films d'exception »...

Sur ce, (<--------) je vous quitte; à la prochaine!