La colonne positive
J'ai réalisé aujourd'hui que le Monstre Murail (Territoires de l'oubli) ne serait peut-être pas si ardu, techniquement parlant. Interminable à lire, difficile à placer, exigeant en termes d'endurance, oui. Mais faisable avec deux mains et un cerveau vaguement humains.
Demain, c'est le départ pour Freiburg (finalement, nous sommes 8 étudiants de la classe de Géry à y aller). Nous avons été enjoints d'apporter une bouteille... et une partition qui serait vraisemblablement inconnue de nos hôtes à titre d'offrandes... Avoir su, j'aurais apporté des partitions de musique canadienne... La médiathèque n'avait malheureusement pas la moindre feuille de Gougeon, Hétu, Louie et cie...
Je fais un petit blitz de colonne positive de cinoche avant que le café ferme ses portes (en fait, , plus exactement, avant qu'il ne mette ses rideaux).
Le château ambulant
Le dernier Miyazaki ne déçoit pas. Il ne surprendra probablement pas vraiment l'habitué à sa manière (toutes se manies/obsessions s'offrent un petit tour de piste), mais il saura sûrement gagner son adhésion (hmm, ça fait deux fois que je fais ce truc...). Curieusement, il s'agit cette fois d'une adaptation — l'histoire émane d'une disciple de Tolkien. Mais l'adaptation est signée Miyazaki et, franchement, si aucune information sur la source du scénario n'avait été fournie, personne n'aurait pu déceler la maternité de cette dernière oeuvre. De quoi ça parle? De méchants sorciers/sorcières (ou le sont-ils vraiment?), de guerre (cf. Princesse Mononoke), de jeune fille en apprivoisement de la vie, d'amitié, de petites bêtes, de trucs gluants, etc. Vous voyez le topo.
L'autre rive
En anglais (le titre d'origine), Undertow. Je vous en avais déjà parlé. Ça vaut le coup d'aller le voir. Je vous avais pas dit que c'était entre autres produit par Terrence Malick; sachez que la Malick Connection ne se limite pas aux tractations financières — le scénario est très Badlandsien (fuite de deux frères après un traumatisme impliquant la mort d'un parent; les deux se passent dans le midwest, aussi...? [je pense...]). David Gordon Green procède à la fois par petites touches et avec ses gros sabots. Ça marche, it gels.
Je n'ai pas le temps de terminer — seulement de dire que The Aviator (que je n'avais pas eu le temps d'attraper à Montréal) s'ajoute à la colonne positive. Les prochaines entrées devront probablement attendre mon retour de Freiburg.
Ciao!
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